Actualités

CANTHER lauréat de l’AAP flash Fondation ARC Cancer & COVID-19

Le Dr Martine Duterque-Coquillaud est l’une des 10 lauréats en France de l’AAP flash Fondation ARC Cancer & COVID-19. Elle étudie la relation cancer de la prostate et Covid-19 : rôle des androgènes dans la régulation de l’expression de TMPRSS2, protéase majeure dans l’infection virale au SARS-CoV-2.

Les résultats attendus devraient permettre d’établir le lien possible entre androgènes et Covid-19, in vitro et in vivo, ainsi que d’anticiper le risque et le degré de gravité pour les patients atteints de cancer de la prostate traités ou non par hormonothérapie.

L’impact du projet est double : cognitif par la compréhension d’un des rôles possibles des androgènes dans l’infection virale chez les hommes, et clinique par l’optimisation de la prise en charge des patients atteints de cancer de la prostate.

Actualités, Revue de Presse

CANTHER a déposé un BREVET EUROPÉEN pour l’utilisation de nouvelles molécules inhibitrices de l’interaction de PD-1/PD-L1

Bruno Quesnel et Xavier Thuru de l’équipe de recherche « Facteurs de persistance des cellules leucémiques » ont récemment déposé un brevet européen N° EP3766544A1 concernant l’utilisation de nouvelles molécules de synthèse comme inhibiteurs de l’interaction de PD-1 avec son ligand PD-L1 afin d’augmenter l’efficacité du système immunitaire des patients vis-à-vis des cellules cancéreuses.

Le système immunitaire et en particulier les lymphocytes T, a pour rôle d’éliminer de notre organisme les bactéries, les cellules infectées par des virus ou encore les cellules tumorales. Les lymphocytes T ont la capacité de reconnaitre ces cellules cibles, de s’activer et de les détruire. Afin d’éviter qu’ils ne s’activent de manière intempestive, les lymphocytes possèdent également un système de contrôle constitué d’un récepteur appelé PD-1 et d’un ligand PDL-1. Lorsque PDL-1 se lie à son récepteur, l’activation des lymphocytes est bloquée.

Certaines cellules tumorales expriment PDL-1 et sont donc capables de bloquer l’activation des lymphocytes T destinés à les détruire. En bloquant le récepteur PD-1 à l’aide d’anticorps ou d’inhibiteurs de l’interaction PD-1 / PDL-1, l’activation des lymphocytes redevient possible.

Les nouvelles molécules développées qui font l’objet de ce brevet ont fait la preuve de leur capacité à inhiber l’interaction PD-1 / PDL-1. Des essais chez la souris sont en cours. Ce brevet devrait déboucher sur la création d’une Startup avec le soutien de la SATT Nord (Société d’Accélération du Transfert de Technologie).